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Partir travailler en Suisse

La crise sanitaire a certes impacté la mobilité internationale, mais elle ne l’a pas arrêtée pour autant. Dans ce contexte, Approach People Recruitment, leader de la mobilité européenne continue de répondre aux besoins des entreprises basées en France mais aussi hors de ses frontières. Présent en Suisse depuis une dizaine d’années, notre cabinet accompagne les candidats dans le processus de recrutement et livre ses conseils pour optimiser leurs chances d’être recrutés en Suisse.

Le salaire n’est pas une motivation valable

Certes, partir travailler en Suisse permet de mieux gagner sa vie, mais le salaire ne doit être le seul critère de motivation. Les entreprises n’apprécient pas les candidats qui raisonnent de cette façon car ils multiplient souvent des expériences courtes pour obtenir des augmentations importantes à chaque changement de poste et ne s’investissent pas pleinement dans leur poste. Ainsi, les recruteurs suisses vont privilégier des candidats qui ont conscience que travailler en Suisse leur permettra, par exemple, d’accéder à des pôles d’activité dynamiques (pharmaceutique, services, finance, horlogerie…), de bénéficier d’une bonne qualité de vie ou encore de travailler dans des groupes internationaux.

« Le candidat doit se poser les bonnes questions sur sa volonté de s’expatrier, et le salaire ne doit pas être sa seule motivation pour cette décision importante. Pourtant, dans certains métiers ou secteurs comme la finance ou l’assurance, 30 à 40% des candidats réfléchissent ainsi. Notre rôle est de leur expliquer comment les recruteurs étudient les candidatures » explique Pierre Verchere, responsable Approach People Recruitment du bureau de Genève.

L’état d’esprit : votre meilleur allié

Beaucoup d’entreprises suisses sont des entreprises familiales qui s’appuient sur une culture du consensus, de la discussion. Les conflits y sont très rares et souvent mal vus. Un salarié étranger pourra y trouver une certaine forme d’apaisement et évoluer dans un bon environnement de travail. « Le dialogue qui règne dans les sociétés suisses attire énormément les profils internationaux. Par exemple, les Français candidats à l’expatriation en Suisse apprécient de travailler dans un environnement positif. Malgré leur image de râleur, ils sont reconnus pour leur capacité à gérer un gros volume de travail et à trouver des solutions ; des qualités particulièrement appréciées des recruteurs » explique Pierre Verchere.

Se renseigner sur les formalités

Bien qu’étant hors de l’Union Européenne, la Suisse fait partie de l’espace Schengen et l’obtention d’un permis de travail s’y effectue assez facilement lorsqu’on a la nationalité d’un pays européen. En s’intéressant aux différentes démarches administratives qui vont rythmer sa nouvelle vie (droit du travail, retraite, école pour les enfants…) et avec l’appui du cabinet de recrutement qui aura facilité l’expatriation, s’installer en Suisse ne pose pas de difficulté particulière. En tout cas, pas plus qu’un déménagement classique dans une autre ville de son pays d’origine. S’expatrier est avant tout un challenge personnel et le changement de pays ne représente qu’une formalité par rapport au déménagement en tant que tel.